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Sport / Activités sportives

les clubs de sport inquiets après l’annonce des fermetures de salles

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Les Français qui souhaitaient prendre de bonnes résolutions pour la rentrée devront prendre leur mal en patience. Parmi les restrictions annoncées hier par le ministre de la Santé Olivier Véran mercredi figure la fermeture des salles de sport et des gymnases dans de nombreuses régions du pays.

«Ce sont des espaces confinés où le port du masque est impossible voire a minima complexe et qui sont hélas, des lieux de contamination importants», a martelé le ministre pour justifier ces nouvelles mesures, décidées pour une durée de deux semaines. Toutes les zones d’alerte renforcée, tels que Paris, Bordeaux, Lyon ou Saint-Etienne, ainsi que dans les zones placées en zone d’alerte «maximale», comme Marseille et la Guadeloupe sont concernées.

Au lendemain de ces nouvelles annonces, les salles de fitness et clubs de sport s’inquiètent pour leur saison et attendent des précisions.

Les salles de fitness privées résignées

Pour les salles de fitness, la nouvelle est tombée comme un coup de massue. «Nous l’avons appris comme tout le monde hier soir devant notre télé», raconte un salarié d’un club de Paris du Cercle de la Forme. Depuis le début de la matinée, les questions des adhérents s’enchaînent, alors que les membres du personnel sont incapables d’apporter des précisions. «Aucune communication n’a été faite. Nous ne savons pas encore si nous allons devoir fermer samedi, dimanche ou bien lundi. Une chose est sûre : nous sommes désormais résignés», explique-t-il. Durant les semaines de fermeture du club, tous les abonnements des adhérents seront gelés : les adhérents ne seront donc pas prélevés.

Le potentiel de formation de clusters dans ces salles inquiète l’exécutif. Ces derniers mois, la liste des recommandations sanitaire était déjà conséquente : réservation obligatoire, désinfection constante des machines et port du masque obligatoire dans les couloirs. Dans certains clubs, des paravents avec bouclier en plastique séparent les machines. Mais malgré toutes les précautions mises en œuvre, il est «difficile de canaliser tous les adhérents dans une petite surface», concède l’employé du Cercle de la Forme.

Après un repos forcé durant la période de confinement, la filière espérait éviter le pire ces prochains mois. Les principaux acteurs s’étaient d’ailleurs grandement mobilisés afin d’obtenir une réouverture de leurs salles au plus tôt, dès le mois de juin. «Les clients sont revenus cet été, mais la saison estivale représente habituellement une période creuse pour les salles de fitness. Nous misions beaucoup sur la rentrée».

Les associations sportives dans l’incertitude

Les associations sportives demeurent, elles, dans l’incertitude. « Depuis ce matin je suis au téléphone », raconte Odile Ballerini responsable administrative et sportive du club Aix Gym, qui occupe pour ses différentes activités (fitness, pilates, marche nordique) des gymnases municipaux. « On navigue à vue. On attend un courrier du service des sports de la Ville. Après on devrait être épaulé par nos fédérations sportives.»

Pas de quoi pour autant contrarier les plans de ce club de sport d’Aix-en-Provence qui compte maintenir ses activités en les organisant en extérieur et avec des groupes plus réduits, ou en dédoublant les effectifs. Comme au moment du déconfinement le 11 mai.

Néanmoins l’annonce tombe au mauvais moment pour les clubs de sports amateurs. En pleine période d’inscription pour la saison 2020/21. «On va attendre un peu avant d’encaisser les cotisations, glisse Odile Ballerini. Mais les nouveaux qui viennent essayer un cours ce n’est pas sûr qu’ils franchissent le pas. J’ai peur que ça soit un frein et je comprends.»

Du côté de Lyon, les centres de sports de combat et d’arts martiaux espèrent un miracle. «Nous avons contacté la Fédération pour savoir si, officiellement, nous étions concernés. Mais, malheureusement, on s’attend à une obligation imminente de fermer», explique une employée du Club du Rhône. Une bien mauvaise nouvelle pour ce centre de sports de combat, qui connaissait une bonne dynamique depuis l’été.

«Nous ne pouvons pas geler les abonnements, nous ferions faillite», explique le Club contrairement à d’autres établissements. Le Clubespère que les restrictions ne dureront que deux semaines, comme annoncé par le gouvernement. Néanmoins, en cas de fermetures, les semaines perdues seront reportées au-delà de la période de fin de l’abonnement d’un adhérent.

Les piscines ne se sentent pas concernées

À Boulogne-Billancourt, l’ACBB natation, le responsable de la section natation de l’Athletic Club de Boulogne-Billancourt, lui aussi s’interroge. « J’attends de savoir si je suis concerné », répond Jean-Sébastien Corbeels. « J’imagine que le préfet nous fera une communication globale. Mais pour l’instant, je n’ai pas compris que les piscines étaient concernées par ces fermetures. Enfin j’espère ! ».

Il rappelle que depuis leur réouverture après le confinement, les piscines et clubs de natation ont mis en place tout un arsenal de mesures et gestes barrière : « on limite à 10 nageurs par ligne, on a instauré tout un parcours de déplacement, port du masque pour les maitres-nageurs. On montre patte blanche. Et le gel hydroalcoolique, c’est comme si on baignait dedans avec le chlore de l’eau ! Donc on peut toujours aller à la piscine à Paris »

Enfin, la Fédération française de tennis estime elle aussi ne pas être concernée par les nouvelles restrictions. «De ce que l’on sait pour l’instant, les courts extérieurs ne sont pas concernés. Quant aux cours intérieurs, il serait difficile de les percevoir comme des espaces confinés», explique le Club de Tennis de Pereire, dans le 17ème arrondissement de la capitale.

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